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Le Secret du Bonheur

Fuir la prétention


L'Adoration des bergers - Fragonard

De nombreux êtres humains affirment vouloir être heureux et ils s’imaginent pouvoir trouver le bonheur en glorifiant … l’être humain! C’est ce que font, par exemple, de façon générale, par exemple, tous les «démocrates» et il y en a beaucoup à la surface de la Terre. Ce faisant, ils oublient ou bien négligent la réalité fondamentale pourtant incontestable: L’être humain n’est et ne sera jamais qu’une créature!

Pour s’en convaincre il suffit de se poser quelques questions basiques très simples comme «Suis-je l’auteur de ma propre vie?» ou bien «Suis-je éternel ou, au contraire, ai-je eu un commencement?» ou encore «La poursuite de mon existence éternelle m’est-elle, d’emblée, assurée ou dépend-elle du Bon Vouloir - de l’Amour et de la Justice - d’un Être Suprême au-dessus de moi?».

Selon les réponses apportées par chacun à ces quelques questions, pour un être sincère, l’Évidence naturelle de la Vérité apparait rapidement. Possiblement quelques-uns voudront, en une aveugle présomption humaine, encore nier l’évidence; pourtant l’irréfutable réalité est là: L’être humain n’est pas l’auteur de sa propre vie; il a donc été créé, ce qui implique qu’il est juste une créature - et même, à vrai-dire, une petite créature -, il n’est pas le Créateur - car là où il y a une créature il doit aussi logiquement y avoir un Créateur, n’est-ce pas? Le Créateur n’a pas besoin de l’être humain, mais lui, l’être humain, a un pressant besoin de son Créateur! Sans la Force et la Lumière prodiguées par le Créateur, Maître de tous les Mondes, comment la vie humaine pourrait-elle perdurer, non seulement sur la Terre mais partout dans la Création? Le Créateur donne tout, mais, face à une telle abondance de dons, que l’être humain donne-t-il en contre-partie?

Beaucoup penseront peut-être que Dieu, précisément parce qu’Il est Dieu, n’a besoin de rien, et, par conséquent, Il n’a pas besoin que l’être humain Lui donne quoi que ce soit en compensation pour toutes Ses Largesses.

Certes, il est bien vrai - là-dessus nous pouvons être entièrement d’accord - que Dieu n’a pas besoin de l’être humain et que la Création pourrait disparaître sans que cela change quoi que ce soit pour Lui. Il serait comme Il était avant la - ou les - Créations - car il n’est pas dit que celle que nous connaissons soit la seule qui existe! -, donc ne manquant de rien. La - ou les - Créations sont, pour Dieu, la conséquence et le résultat de Son Amour, un Amour totalement gratuit, un Amour Divin! Le genre humain a supplié pour pouvoir exister consciemment et Dieu a accédé à sa requête!

Dieu a voulu que des êtres d’un genre inférieur à ceux – éternels comme Lui – vivant dans la Sphère Divine autour de Lui puissent aussi exister consciemment. Pour cela Il a permis à Son Irradiation d’aller au-delà de la limite jusqu’à laquelle elle parvenait avant {l’existence de} la Création.

L’être humain a tendance à tout s’approprier pour en jouir égoïstement. Les moins inconscients d’entre eux semblent s’estimer très évolués en disant «Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, mais nous l’empruntons à nos enfants». (En fait, soit dit entre parenthèse, en se souvenant de {l’existence de} la réincarnation, ce sont les mêmes: les enfants de demain sont les ancêtres d’hier!) Si sympathique que puisse paraître cette idée au plus grand nombre, objectivement considéré, en réalité, il n’y a pas de raison valable de considérer que les enfants à naître aient un droit de propriété supérieur sur la Terre à celui de ceux qui les ont précédés.

Certes, c’est une chose excellente que de vouloir respecter la Terre afin de la transmettre non polluée à sa descendance, mais cela ne confère un droit de propriété à personne. Car la phrase contient une incohérence fondamentale: en effet, pour pouvoir emprunter la Terre à ses enfants il faudrait d’abord qu’elle leur appartienne! Mais comment pourrait-elle leur appartenir si, déjà, elle n’appartenait pas à leurs parents ni à leurs grand-parents, car, en vertu de ce principe, venu leur tour de la posséder, ils ne pourraient, en fait, pas non plus la posséder, puisqu’ils devraient eux-mêmes l’emprunter à leurs propres enfants, et ainsi de suite…

Alors, si, en réalité, la Terre n’appartient pas aux êtres humains, à Qui appartient-elle donc? La réponse est une évidence : Uniquement à Celui qui l’a créée! Et, pour dire vrai, Qui l’a créée sans l’aide de l’être humain! L’être humain aime pourtant à lui-même se présenter comme un « créateur » ; les artistes ou soi-disant artistes sont souvent présentés comme des créateurs. Mais, en réalité, que créent-ils? Rien du tout! L’être humain ne fait qu’emprunter, jamais il ne crée! L’être humain est incapable de créer ne serait-ce qu’un grain de sable! Il emprunte à la Terre des matériaux pré-existants et les assemble autrement ; son travail n’est donc pas un travail de création mais juste une néo-formation; il donne à des éléments pré-existants une forme nouvelle. Tout bien considéré, si l’on veut être rigoureux sur les mots, l’être humain peut donc être un formateur, mais assurément pas un créateur!

De même, l’être humain n’est pas capable de fabriquer la vie; il est capable de tuer ou de détruire d’innombrables êtres vivants, mais il est incapable d’en créer un seul, même un simple insecte, même un minuscule mico-organisme unicellulaire!

En réalité, l’être humain devrait être beaucoup plus humble et modeste qu’il ne l’est! En particulier, sa prétention à vouloir être lui-même divin [!], aujourd’hui de plus en plus en vogue, vu d’En Haut, ne peut être apparaître que comme incroyablement présomptueux et ridicule. Un crapaud exigeant qu’un éléphant s’ôte de son chemin serait beaucoup moins ridicule que lui…

S’imaginer que l’être humain serait divin, quelle piètre image de Dieu cela donne là ! En réalité, cette prétention est sacrilège et blasphématoire! C’est un outrage vis-à-vis de la pure Sublimité de l’Omnipotent Créateur!

En tant que créature l’être humain est un être dépendant. Par "nature" – une nature qui est la sienne et qu’il ne peut changer - il dépend et dépendra toujours de {la Bienveillance de} son Créateur, qu’il doit aussi reconnaître comme son Seigneur et son Dieu. L’être humain ne possède pas la Vie mais dépend de la Vie, qui, Elle, ne réside qu’en Dieu et est, par nature, fondamentalement indépendante; sinon, Elle ne serait pas la Vie!

Le Genre Divin est absent du genre humain. Le genre humain n’est pas divin et ne le sera jamais. C’est ainsi et pas autrement, tout simplement parce que - c’est une Loi que l’on retrouve aussi dans la biologie - dans un genre ne peut jamais exister ou d’un genre ne peut surgir autre chose que ce qui se trouve déjà dans le genre d’origine. C’est, tout simplement, logique! Même si certaines possibilités limitées de croisements existent dans des genres très proches, le résultat ce sont des hybrides généralement stériles (Exemples dans le nature, le tigron [tigre + lionne], le mulet [âne + jument], le bardot [cheval + ânesse], etc.), de sorte que l’hybridation s’arrête bientôt là. Mais on n’a encore jamais vu un éléphant une grenouille se croiser pour donner naissance à une girafe ou à une baleine. Une pierre qui évolue pour terminer archange, cela, non plus, cela n’existe pas!

Et même si des passations sont possibles pour permettre l’arrivée par incarnation sur un plan gros-matériel d’un nouveau genre plus élevé qui ne s’y trouvait pas encore, un minéral reste un minéral, un végétal un végétal, un animal un animal et un être humain demeure et demeurera toujours un être humain!

L’être  humain est une créature spirituelle inachevée. L’achèvement de l’être humain spirituel réside, uniquement, dans son abandon au Divin Se tenant au-dessus de lui. Le Divin est le Pyramidion du Spirituel en dessous de Lui, mais l’humain reste humain, le Spirituel reste Spirituel et le Divin reste Divin.

C’est seulement dans la reconnaissance de sa petitesse que l’être humain peut faire preuve de véritable Grandeur, car seule la Reconnaissance de Ce Qui Se tient plus haut que lui est capable de l’élever.

La grandeur humaine ne peut donc naître que de l’Humilité la plus grande et non de la présomption de se prendre pour ce qu’il n’est pas et la prétention de revendiquer ce qui ne lui appartient pas.

C’est uniquement dans la prosternation devant la Haute Sublimité de son Dieu, dans la vénération et l’adoration de son Dieu et Seigneur Seul digne de les recevoir, dans la contemplation de la Perfection de Ses Lois et de Ses Œuvres ainsi que dans la totale fusion dans Sa Sainte Volonté, que l’être humain trouve le sens et le But de sa vie, découvre qu’il est, en tant qu’étincelle un petit fragment de l’Amour de Dieu (et non de Dieu Lui-même!) et reçoit ainsi le Bonheur le plus élevé qui soit, appelé Félicité ou Béatitude.

Là réside donc le Secret du vrai Bonheur: Détourner le regard de soi - ce qui ne pourrait engendrer que le nombrilisme - pour le tourner vers Son Dieu. Placer Dieu au centre de sa vie et au sommet de son échelle de Valeurs, voilà le sûr et infaillible moyen pour être heureux, car le Bonheur de l’être humain dépend de sa capacité à se fondre dans l’Amour Divin, afin de se reconnaître, au sommet de l’exultation, comme une inaliénable Partie de cet Amour!

Lorsque l’on accorde à son Dieu l’Honneur de la Perfection et que, de ce fait, on Le «place» là où Il Se tient déjà, tout au Sommet de la plus haute des échelles, le Monde - l’Univers où vit l’être humain - retrouve enfin son équilibre, la Terre est enfin dégagée de la corruption grandissante où l’entraîne irrésistiblement le si funeste culte de l’humain encore actuellement - pour relativement peu de temps – prédominant sur la Terre, et la Salubrité peut de nouveau refaire son apparition.

Mais auparavant l'incroyable présomption, la repoussante vanité et la répugnante prétention humaines doivent être mises en pièces, ce que, du reste, la Nature a déjà commencé à faire avec tous les événements de la Nature subjectivement appelés par les êtres humains «catastrophes», parce qu’ils n’en ont pas encore reconnu ni la raison d’être ni le sens ni la signification et parce que leur scission d'avec la Nature fait que - en dépit de leur soi-disant «science» - ces événements naturels continuent à se produire, pour eux, de façon quasi-totalement imprévisible

Ils ont tellement perdu le contact avec la Nature que - à part de trop peu nombreuses et louables exceptions - ils ne se rendent en rien compte - ou si peu! - de ce qui se passe présentement dans l’Univers et que l’inévitable «changement climatique» lui-même leur apparaît comme un ennemi qu’il faut combattre à coups de «taxes carbone» et de limitations des soi-disant «gaz à effet de serre», alors que le changement du climat, voulu d’En Haut, prend fondamentalement naissance dans un Rayonnement nouveau nous parvenant du fin fond du Cosmos…

Pour ces êtres - qui, en réalité, ne sont plus humains - et qui ne sont plus capables de reconnaître les Lois Divines comme de vraies Amies, c’est leur mégalomanie paranoïaque qui leur fait tout apparaître comme autant d’«ennemis», car, dans la méconnaissance des Lois, au lieu de les porter avec Sollicitude, l’Horlogerie de la Création finit par les broyer, au milieu de ses engrenages, comme des créatures funestes et des serviteurs inutiles.

Seule une Terre entièrement débarrassée de l’immense pollution du si pernicieux culte de l’humain et peuplée d’une humanité nouvelle rendant à tout Seigneur tout Honneur pourra offrir le terrain d’une vie entièrement renouvelée où chaque créature - humaine ou non - pourra, pour son plus grand Bonheur et celui de tous ses congénères, vivre, enfin … ad majorem Dei Gloriam!